Le bois communal

Les bois de Limours relient la ville à Roussigny. Ses sentes et routes forestières offrent un grand choix de promenades.


Le bois communal et l’Orée du Bois sont un lieu de sports et de détente, de patrimoine, et bien sûr de nature.

Du point de vue sportif et ludique, nous avons les agrès du parcours sportif, les boulodromes, le Skate Park et le mini-stade, ensembles le long de la Prédecelle.

Tous les dimanches après-midi de l’année, l’Orée du bois est fermée aux automobiles, et devient un terrain de jeux de plein air, de société, de sports ou autres, à l’ombre des grands arbres. L’Orée du Bois est le théâtre de la brocante de Limours, de la chasse aux œufs de Pâques…

Le relief du bois offre un entraînement intense pour les mollets ! Il est apprécié pour les compétitions de cyclo-cross (il a reçu des Coupes de France FSGT). La montée au haut de la colline et la multitude des petits vallonnements sont favorables à l’entraînement. Une sente ouverte en 2005 fait la « montagne russe » le long de la clôture de la société Thales, et représente un bon concentré de ces difficultés.

L'orée du Bois en octobre

L’Orée du Bois en novembre

Du point de vue du patrimoine, les amateurs pourront s’attacher aux vestiges du domaine de l’ancien château de la duchesse d’Etampes. Au XVIIe siècle, Gaston d’Orléans fait aménager la sortie nord du domaine, vers Paris. Il fait pour cela aménager trois routes pour traverser les bois. L’une dite Pavé Gaston (qui est plutôt un simple empierrement) commence par enjamber la Prédecelle par le Pont Gaston, puis monte doucement au lieu-dit Les Pavillons. Les deux pavillons en question, en toiture à double pente, encadrent symétriquement la « porte » nord.

Un panneau du Parcours du Patrimoine résume ces faits.

Le pont, le pavé, les pavillons

Le pont, le pavé, les pavillons

Une deuxième route démarre à la première entrée du bois en venant du centre-ville. Empierrée comme la première, elle serpente à flanc de coteau pour rejoindre directement les Pavillons au centre-ville. Là-haut, elle est devenue une agréable route goudronnée de sous-bois sur près d’un kilomètre, qui poursuit son cheminement en corniche vers l’est jusqu’à la clôture de Thales.

La troisième est restée invisible depuis un siècle (car privée), sauf sur les vieilles cartes postales du début du XXe siècle : c’est la belle Route aux Pins. Encore en cours de dégagement, elle a été réouverte à la promenade par la Balade Limourienne de juin 2013. Notez que les pins sylvestres en question sont les vestiges toujours vivants de la mode paysagère du XVIe siècle, qui cherchait l’exotisme méditerranéen.

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Plus loin vers l’est, dans le bois de Roussigny (pour aller vers le Pivot), l’ancienne route de Roussigny a toujours son gué de pierres.

Du point de vue de la nature, on constate que l’ONF conserve au milieu des espaces entretenus des périmètres plus ou moins impénétrables. Faits d’arbustes, d’arbres couchés ou encroués, ils permettent à toute une faune de vivre, par exemple les chevreuils du bois. Les bois morts sont plus fréquentés par les oiseaux, du fait de la présence des insectes xylophages. D’autre part, on notera les chênes centenaires de belle ampleur qui ombragent l’orée du bois.

L'orée du bois et les boulodromes

L’orée du bois et les boulodromes

 

Enfin, « des arbres brisés ou tombés sont les témoins encore vivants de la tempête exceptionnelle du 26 décembre 1999. Il sera intéressant de constater leur évolution dans leur nouvelle vie d’arbres accidentés, habituellement abrégée volontairement » pouvait-on lire ici depuis 18 ans. Force est de reconnaître que l’expérience démontre qu’un arbre brisé ou couché par une tempête a des chances de survie particulièrement faible, puisque dans ces bois aucun des vestiges recensés à cette époque n’est en vie. Cela rend d’autant plus remarquables les sujets qui, ailleurs, ont acquis « définitivement » une survie pérenne, dans une silhouette pourtant aberrante, qui leur confère la beauté de l’insolite, et témoigne des capacités d’acharnement du vivant.

Vers Roussigny se trouve la deuxième partie du bois communal, depuis lequel il est facile de remonter au hameau.